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Étiquette : Hai Son Cao

Développement d'un village agrotouristique durable à Hội An

Perspective d’ensemble du cœur de l’éco-village. Son Cao, 2019

Hai Son Cao dépose son mémoire Un village agrotouristique durable. Étude sur des enjeux de développement et de design à Trà Quê (Vietnam)

« La présente étude cherche à proposer un projet de design visant le développement durable pour un village maraîcher périurbain de la ville de Hội An, au centre du Vietnam. Hội An, une ville de 95 000 habitants, est reconnue par son quartier ancien du 16e siècle, un patrimoine culturel et architectural de l'UNESCO. Elle se trouve parmi les destinations touristiques les plus célèbres du pays. Depuis le début des années 2000, la charge touristique au quartier ancien étant évaluée trop grande, la ville a développé de nouvelles formes touristiques en périphérie, dont les visites et séjours à la ferme à Trà Quế - un village maraîcher. De plus, depuis quelques années, à cause du tourisme de masse, les maisons d’hôte et les restaurants se sont multipliés dans le village. Les flux de capital et de touristes modulent la production de tourisme et transforment la production agricole au village.

L’objectif de mon étude est double : i) comprendre les tensions entre les acteurs locaux et les enjeux causés par ces processus de développement liés au tourisme dans ce village; et ii) proposer un projet de design visant des modèles de développement plus durables et plus équitables. L’étude se déroule en trois étapes : i) la collecte de données inclut un travail de terrain pendant lequel j’ai mené les entrevues et les observations participantes; ii) l’analyse de données collectées et l’étude de cas permettent de m’informer sur la situation de développement et de définir des stratégies d’intervention dans le projet de design; et iii) la conception d’un projet de design.

Le travail de terrain a permis de noter des mécontentements importants chez les habitants à l'égard de la répartition inégale des revenus générés par le tourisme et de leur implication limitée dans l’industrie touristique. La présence des investissements dans l'immobilier entraîne une forte hausse des prix fonciers, causant des incertitudes. De plus, les villageois se soucient de la perte de leur métier dans le futur et de l’impact des activités touristiques sur la qualité de l’environnement. Nous proposons ainsi la création d’un éco-village qui permettrait d’orienter la production agricole vers les produits biologiques et d’encourager l'implication des agriculteurs dans le développement des activités touristiques. Ainsi, la valorisation du métier pourrait encourager des jeunes villageois à continuer le travail d’agriculteur. Les résultats de cette recherche pourraient enrichir les connaissances sur la transformation des villages ruraux et touristiques dans la région du sud-est asiatique. Cette recherche pourrait aussi informer les urbanistes et architectes oeuvrant en développement local et en design de l’environnement, afin de réduire les impacts négatifs de la croissance rapide urbaine et touristique. »

Maquette de travail – version 2. Projet de Cœur de l’éco-village. Son Cao, 2019
Place des Agriculteurs. Son Cao, 2019

Réaménagement du Parc Safari : une charrette pluridisciplinaire à l'UQAM

François Racine, Jean-Pierre Ranger et Thomas-Bernard Kenniff commente la proposition d'une équipe.

Extrait tiré du texte original publié sur Actualités UQAM.

Du 10 au 19 novembre derniers, 26 étudiants en design et en études urbaines et touristiques ont participé à une charrette pluridisciplinaire visant à proposer des idées pour le réaménagement du Parc Safari. «Les étudiants devaient réfléchir au parc animalier du XXIe siècle et à sa pertinence dans le monde d’aujourd’hui», explique François Racine, professeur au Département d'études urbaines et touristique (DEUT), qui a dirigé la charrette avec des collègues de l’École de design et du DEUT.

Les propositions des étudiants étaient des plus variées. «Un projet visait à créer un endroit où toute la place serait laissée aux animaux et où les humains seraient des invités, décrit le professeur. Un autre était plus proche de la philosophie d'un écomusée et un autre encore misait sur la technologie, faisant appel à des simulations d’habitats africains ou boréals. Au final, les équipes les plus performantes sont celles qui ont su se rallier à une idée principale et bien exploiter les expertises de chaque membre du groupe.»

Les projets ont été évalués par un jury composé des professeurs Philippe Lupien et Thomas-Bernard Kenniff, de l’École de design, François Racine et Mohamed Reda Khomsi, du Département d’études urbaines et touristiques, de Jean-Pierre Ranger, et d’Anne-Carole Beauregard, architecte de paysage et directrice de projet, développement et modernisation, au Parc Safari, qui a également rédigé le plan directeur servant de canevas de base aux participants.

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La longue route vers Kuujjuaq

Dans le cadre de leur atelier d’hiver 2018 avec Patrick Evans, les dix étudiantes et étudiants en première année à la maîtrise en design de l’environnement ont organisé un voyage de recherche et de création dans le Nord québécois. La première étape de cette aventure a mené le groupe à Fermont. Pendant trois jours, diverses rencontres leur auront permis d’étudier cette ville minière, bâtie selon certains principes spatiaux provenant de réflexions sur l’architecture subarctique. Ils sont ensuite montés à bord du train Tshiuetin qui les mena à Schefferville. En plus de rencontrer les administrateurs de la ville, ils y ont fait la rencontre de la communauté innue de Matimekush-Lac-John et la communauté naskapie de Kawawachikamach. Le court séjour a permis au groupe de saisir les défis urbains importants que doivent relever ces trois communautés dans le territoire subarctique. Le voyage s’est terminé par un séjour de cinq jours à Kuujjuaq où les étudiants ont pu rencontrer la communauté inuit et visiter leurs infrastructures publiques. Ce séjour fut également l’occasion de livrer dix-neuf exemplaires du jeu Sanannguagait, en réalisant un atelier d’introduction avec des éducatrices de l’Association régionale Kativik.

Leur site web présente leurs réflexions sous forme d’articles qui mettent en lumière des problématiques et des enjeux liés au design. Leurs analyses sont présentées selon des échelles étudiées en design de l’environnement : l’objet, l’architecture, l’urbain et le territoire.

Cette expérience nordique a été rendue possible grâce au soutien logistique et financier du partenariat de recherche Habiter le Nord québécois.

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Reconnue pour son dynamisme, la qualité de son enseignement, son engagement dans la communauté et l’excellence de ses projets de recherche-création, l’École de design assure un encadrement exceptionnel pour les études de 2e cycle.

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