• Louise Malé-Mole
    Transformer la matière existant : Concevoir avec un déchet plastique

Étiquette : Louise Malé-Mole

Le programme raconté par des étudiant.e.s et diplômé.e.s

Qu’est-ce que la maîtrise en design de l’environnement à l’École de design de l’UQAM? Des diplômés et des étudiants actuels nous parlent de leur cheminement au sein de ce programme.

La maîtrise offre une formation approfondie dans le domaine du design de l’environnement. Elle vise à former des chercheurs, chercheurs-praticiens et praticiens capables de relever les nouveaux défis posés par la culture matérielle –: conception des objets, des lieux construits, des espaces intérieurs et extérieurs – à l’heure où s’impose l’urgence de prendre en compte les besoins des communautés et d’intégrer les contraintes du développement durable.

Centré sur les enjeux sociétaux et les objets d’études plutôt que sur les disciplines ou les échelles spécifiques du projet, le programme s’articule autour de trois axes structurants : la culture durable, la proximité et la transversalité.

Pour en savoir plus sur le programme et les dates limites d’admission, rendez-vous sur le site Étudier à l’UQAM.

Pour en savoir plus la vie académique à l'UQAM, rendez-vous sur le site de l'École de design.

Reuse Matter(s)

« Transformer la matière existante » est un projet de recherche actuellement mené à la maîtrise en design de l’environnement, qui propose d’envisager le déchet comme une matière en attente de mutation. Sous la direction du professeur Carlo Carbone, l’étudiante Louise Malé-Mole cherche à travers ce travail à engager une réflexion sur notre dépendance à l’extraction de matière première, dans un contexte d’épuisement des ressources naturelles. L’objectif consiste à s’intéresser à un matériau délaissé, usagé, mis aux rebus pour lui appliquer une modification, un processus de transformation qui va le métamorphoser en un nouvel aspect, et un nouvel usage.

Ce projet cherche d’une part à observer comment une telle attitude conditionne la pratique du design, tout en étudiant comment elle peut être à l’origine d’une nouvelle forme de créativité. La matière est perçue comme élément principal et déterminant de toutes les étapes du processus de design. Initié selon une démarche de recherche-création, le projet s’articule ainsi entre une exploration matérielle d’un type de déchet précis (les emballages souples de polyéthylène basse densité), et une réflexion théorique sur l’ambition nécessaire d’envisager une culture matérielle résiliente.

La réflexion en cours et les résultats obtenus au fur et à mesure des expérimentation sont notamment documentés à travers le site internet Reuse Matter(s) dans le but de partager de manière ouverte le processus mis en place. Une vidéo a également été réalisée pour permettre de visualiser l’ensemble des étapes de transformation.

En parallèle, le projet de recherche a fait l’objet de deux communications au printemps dernier. Louise a ainsi présenté son travail à l’occasion de la journée d’échanges interdisciplinaires de l’ISE en avril dernier, mais aussi lors du colloque interdisciplinaire et transhistorique organisé par l’ACSHA et intitulé cette année « Perspectives environnementales en art ».

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Réaménagement du Parc Safari : une charrette pluridisciplinaire à l'UQAM

François Racine, Jean-Pierre Ranger et Thomas-Bernard Kenniff commente la proposition d'une équipe.

Extrait tiré du texte original publié sur Actualités UQAM.

Du 10 au 19 novembre derniers, 26 étudiants en design et en études urbaines et touristiques ont participé à une charrette pluridisciplinaire visant à proposer des idées pour le réaménagement du Parc Safari. «Les étudiants devaient réfléchir au parc animalier du XXIe siècle et à sa pertinence dans le monde d’aujourd’hui», explique François Racine, professeur au Département d'études urbaines et touristique (DEUT), qui a dirigé la charrette avec des collègues de l’École de design et du DEUT.

Les propositions des étudiants étaient des plus variées. «Un projet visait à créer un endroit où toute la place serait laissée aux animaux et où les humains seraient des invités, décrit le professeur. Un autre était plus proche de la philosophie d'un écomusée et un autre encore misait sur la technologie, faisant appel à des simulations d’habitats africains ou boréals. Au final, les équipes les plus performantes sont celles qui ont su se rallier à une idée principale et bien exploiter les expertises de chaque membre du groupe.»

Les projets ont été évalués par un jury composé des professeurs Philippe Lupien et Thomas-Bernard Kenniff, de l’École de design, François Racine et Mohamed Reda Khomsi, du Département d’études urbaines et touristiques, de Jean-Pierre Ranger, et d’Anne-Carole Beauregard, architecte de paysage et directrice de projet, développement et modernisation, au Parc Safari, qui a également rédigé le plan directeur servant de canevas de base aux participants.

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La longue route vers Kuujjuaq

Dans le cadre de leur atelier d’hiver 2018 avec Patrick Evans, les dix étudiantes et étudiants en première année à la maîtrise en design de l’environnement ont organisé un voyage de recherche et de création dans le Nord québécois. La première étape de cette aventure a mené le groupe à Fermont. Pendant trois jours, diverses rencontres leur auront permis d’étudier cette ville minière, bâtie selon certains principes spatiaux provenant de réflexions sur l’architecture subarctique. Ils sont ensuite montés à bord du train Tshiuetin qui les mena à Schefferville. En plus de rencontrer les administrateurs de la ville, ils y ont fait la rencontre de la communauté innue de Matimekush-Lac-John et la communauté naskapie de Kawawachikamach. Le court séjour a permis au groupe de saisir les défis urbains importants que doivent relever ces trois communautés dans le territoire subarctique. Le voyage s’est terminé par un séjour de cinq jours à Kuujjuaq où les étudiants ont pu rencontrer la communauté inuit et visiter leurs infrastructures publiques. Ce séjour fut également l’occasion de livrer dix-neuf exemplaires du jeu Sanannguagait, en réalisant un atelier d’introduction avec des éducatrices de l’Association régionale Kativik.

Leur site web présente leurs réflexions sous forme d’articles qui mettent en lumière des problématiques et des enjeux liés au design. Leurs analyses sont présentées selon des échelles étudiées en design de l’environnement : l’objet, l’architecture, l’urbain et le territoire.

Cette expérience nordique a été rendue possible grâce au soutien logistique et financier du partenariat de recherche Habiter le Nord québécois.

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Reconnue pour son dynamisme, la qualité de son enseignement, son engagement dans la communauté et l’excellence de ses projets de recherche-création, l’École de design assure un encadrement exceptionnel pour les études de 2e cycle.

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